Ce texte traite de ma plus grande passion dans la vie, devant les LEGO : Pokémon. Et c’est mon début avec la licence que je vous raconte. Peut-être que certains se retrouveront dans mes propos.
Ce texte est sujet à diverses fautes d’orthographes ou de syntaxes. Veuillez m’en excuser.
Bonne lecture…
Pokémon est une des franchises que je consomme le plus, et plus précisément pour son JCC (Jeu de Cartes à Collectionner). Les cartes sont un moyen de communication avec d’autres autour d’une passion commune, une source de satisfaction et de plaisir (victoire lors de matchs, obtention de cartes qui me plaisent), et oui, c’est aussi un certain coût financier. Mais quand on aime, on ne compte pas (à quelques exceptions près). Mais mon histoire avec la saga Pokémon ne se concentre pas uniquement sur le JCC. Si je ne m’intéresse pas aux livres/mangas, figurines, peluches et regarde peu les films ou séries, j’ai tout de même beaucoup joué à quelqu’un de ses jeux vidéo.
Je vais essayer de retracer mon parcours avec l’univers Pokémon, bien que ce soit difficile car le début remonte à très longtemps. Mon début avec Pokémon ? Cela commence très probablement par les cartes. Mes premières cartes de jeu (hors Pokémon), si ma mémoire est bonne, remonte à l’ère Gormiti, plus précisément à la septième série de figurine Gormiti (Energheia, c’est son nom), vers 2007, ou chaque figurine contenait sa carte de jeu correspondante.
Ma première carte Pokémon, si mes souvenirs sont bons, c’est ma mère qui me l’a acheté sur eBay, comme pour mon frère. Moi, j’avais craqué sur un Dracolosse FB de l’extension Vainqueurs Suprêmes. Mon frère a aussi eu droit à une, voire deux cartes, sur eBay. C’est lui qui m’a raconté ça, s’en souvenant mieux que moi. 2 hypothèses : Ma mère m’achète le Dracolosse et un Cliticlic pour mon frère. Mais à réception, maman se rend compte que le Cliticlic n’est pas en français, alors, avec mon frère, elle achète un Pharamp (probablement de l’extension Merveilles Secrètes). Deuxième hypothèse : Ma mère m’achète le Dracolosse, et le Cliticlic pour mon frère. Mais avant réception, elle se rend compte que le Cliticlic n’est pas en français, alors, avec mon frère, ils se rabattent sur le Pharamp.
Ça c’est en termes de carte à l’unité. Dans la vie, faisant une collection de tickets de caisse sur différents achats que j’ai effectué, je sais que le plus ancien ticket de caisse remonte au 31 octobre 2013 dans un magasin de jouets, pour un booster de carte Pokémon de l’extension Noir et Blanc Glaciation Plasma. Et à l’époque, le booster coûtait 5,50 €. Si je regarde dans mes boosters de cartes que j’ai scotché dans mes classeurs de rangement de cartes, je m’aperçois que j’ai un booster de l’extension Noir et Blanc Tempête Plasma (soit la série juste avant Glaciation Plasma). Ainsi, mes débuts avec les cartes Pokémon aurait commencé autour des extensions Plasma.
C’était le rituel de chaque vacance passée chez mes grands-parents maternels : faire un tour au magasin de jouets, pour y acheter soit des cartes Pokémon, ou des LEGO, ou ce qui nous faisait plaisir (pâte à modeler Play-Doh, jouets et cartes Yo-Kai Watch). En termes de cartes Pokémon, si mon frère achetait principalement des decks (et parfois des classeurs car il faut pouvoir stocker les cartes), moi je préférais les boosters, bien que j’aie aussi acheté quelques decks. À cette époque, les deck sortaient 2 par 2 à presque chaque nouvelle extension. Ainsi, parfois, mon frère prenait un deck, et moi l’autre.
Et en 2015, que se passe-t-il ? Mon petit frère et moi possédons notre propre Nintendo 3DS XL. Et quels sont les jeux Pokémon du moment ? Rubis Oméga et Saphir Alpha (ROSA). Il existe peu de variations entre Rubis Omega et Saphir Alpha, quelques contenus spécifiques à chacun des jeux, notamment en termes de Pokémon qu’on peut y trouver. Mon frère fût donc le premier de nous deux à acquérir un jeu vidéo Pokémon, avec Rubis Omega, en mars 2015. Et moi, eh bien je voulais moi aussi ce jeu, mais mes parents étaient contre d’acheter le même, alors qu’il existait un alter ego à Rubis Omega, à savoir Saphir Alpha. Oui, mais moi je voulais le même Pokémon phare du jeu que mon frère, une sorte de Godzilla de magma, et non une grosse baleine, comme dans Saphir Alpha. Alors, ayant tout de même eu Saphir Alpha, j’ai fini par aimé Kyogre (la grosse baleine dont je parlais). Oui, j’ai fini par le préféré à Groudon (le Godzilla de magma), et tant mieux, puisque je jouais sur Saphir Alpha. Ce dernier jeu, je l’ai obtenu pour mon anniversaire de 2015. Je me rappelle qu’en même temps j’avais demandé un classeur de carte Pokémon, de l’extension XY Primo-Choc, extension représentative justement des jeux ROSA. Pour m’aider dans certains aspects de Saphir Alpha, je regardais des vidéos du youtubeur Gallious.
En 2016, mon frère et moi récupérons notre deuxième Nintendo 3DS XL. J’imagine que c’est dans ces eaux-là que j’obtiens mon propre Rubis Omega, jeu utilisé pour récupérer son contenu exclusif et le transférer sur Saphir Alpha, qui sera mon jeu principal.
En juillet 2016 débarque le phénomène mondial Pokémon GO. Moi aussi je l’installe sur mon téléphone. Une autre manière de jouer au jeux vidéo, en sortant marcher pour progresser. J’ai connu plusieurs moments sans Pokémon GO. Parce que le téléphone suivant que j’ai eu n’était pas capable de l’installer, ou aussi parce que je croyais en des bugs qui affectaient mon jeu, qui en fait n’en étaient pas, et qui m’a fait arrêter plusieurs fois, et reprendre plusieurs fois ce jeu. Actuellement, je joue toujours à Pokémon GO. Maintenant, je ne le désinstalle plus. Ah non, quand je vois tout ce dont mon frère a bénéficié pendant que j’avais arrêté d’y jouer, eh bien je me sens mal hein.
L’année suivant, en mars 2017, nous (mon frère et moi probablement) obtenons Pokémon X, un des 2 jeux, avec Y, qui vient avant ROSA, mais étant compatible avec ces derniers. L’objectif à atteindre : récupérer les Pokémon exclusif à X pour les envoyer sur Saphir Alpha. Et pour faire ce sale boulot de recommencer le jeu plusieurs fois pour obtenir les oiseaux légendaires (car on ne peut avoir qu’un oiseau légendaire à la fin du jeu, par partie, ce qui force à faire au moins 3 parties différentes, et atteindre la fin du jeu 3 fois), je demandais à mon frère de le faire pour moi. Bon, je ne sais plus s’il avait quelque chose en échange ou non, ou s’il le faisait bénévolement. Quoi qu’il en soit, j’ai tout récupéré de Pokémon X pour Saphir Alpha.
Et la suite de ROSA sort plus tard, avec Pokémon Soleil et Pokémon Lune (SL). Et là, c’est marrant quand j’ai vu ça, mon jeu Pokémon Soleil a été commencé exactement le même jour que Pokémon Lune de mon petit frère (en juin 2017). 2 jeux, comme d’habitude très ressemblant, avec quelques différences principalement sur les Pokémon rencontrés. Il faut savoir que pendant tout ce temps, mon frère et moi continuons d’avoir des cartes Pokémon.
En fin mars et début avril, je télécharge sur ma 3DS les démos de ROSA et SL, qui apporte chacune un Pokémon vers sa version « complète ». Bon, les démos étaient disponibles bien plus tôt, mais je ne devais pas être au courant de leur existence j’imagine.
Et pour mon anniversaire de 2018, j’obtiens une des 2 suites de SL, à savoir Pokémon Ultra-Soleil (et son équivalent est Pokémon Ultra-Lune, les 2 formants USUL). Ultra-Lune vient plus tard, en août 2018, et est joué sur les 2 3DS le même jour (on faisait passe-passe avec le jeu). Bon, je ne sais plus comment se passait la coopération entre nos jeux SL et USUL. Je crois qu’Ultra-Lune m’appartenait aussi. Ce que je sais, c’est que tous les Pokémon des jeux SL et USUL sont sur mon jeu Ultra-Soleil. Ce jeu est comme Saphir Alpha pour SL et USUL. Ultra-Lune appartient actuellement à mon frère (je crois que j’ai dû lui donner, mais je ne suis pas sûr). Je me rappelle que soit Lune ou Ultra-Lune était joué par mon frère, et que je le pressais de finir certaines étapes du jeu pour bénéficier du contenu exclusif à son jeu et me l’échanger vers Soleil ou Ultra-Soleil, en échange de mon contenu propre. Dernière anecdote sur Ultra-Soleil, je jouais comme si j’étais un youtubeur. Je dessinais à l’avance des représentations de mes séances de jeu, que je commentais à voix haute comme si l’on m’écoutait. Le fait de préprogrammer ses objectifs de jeu, pour être raccord avec le dessin de départ, fait que je me spoiler le jeu, et que je devais parfois me « forcer » à jouer pour atteindre l’étape prévue.
Et en partant de vacances en décembre 2019, moi et ma famille passons par un magasin qui vendait, Pokémon Y, le dernier jeu manquant du quatuor XY/ROSA, 4 jeux liés entre eux, comme SL et USUL sont 4 jeux liés entre eux. Pokémon Y, j’y ai joué pour 1 Pokémon (juste Yveltal). Il n’y en avait qu’un qui m’intéressait. Autant dire que ce jeu a été rapidement fait, je l’ai arrêté le lendemain du jour où je l’ai commencé. Le tout, envoyé sur Saphir Alpha, et hop. J’ai mes 2 gros jeux Pokémon, bases de toute puissance, chacune ayant tout récupéré de son quatuor. Dans ces deux jeux, le Pokédex national est complet (le registre de tous les Pokémon du jeu). Les 403 entrées dans Ultra-Soleil et les 721 entrées dans Saphir Alpha sont complétés. Une certaine satisfaction à l’avoir fait. J’avais envie d’acheter la Banque Pokémon sur l’eShop de la 3DS, mais je n’avais pas le droit à cette époque d’acheter sur une console. Ce projet a donc été remis à plus tard.
Mon aventure avec les jeux Pokémon prend une grande pause ici. En vrai, j’ai également joué à d’autres jeux qui étaient téléchargeable sur l’eShop gratuitement, comme Pokémon Shuffle, Pokémon Rumble World et Pokémon Picross. Mais ce ne sont pas des jeux de la série principale.
Comme je le disais, pendant tout ce temps, je continuais les cartes Pokémon, bien que je ne susse pas trop y jouer. Mon frère connaissait les règles (qu’il avait appris au périscolaire, mais je me suis rendu compte plus tard qu’il y avait certaines lacunes), et nous constituons tous deux des deck, pour nous affronter ensuite. Bon, au début, ne sachant pas jouer, c’était mon frère qui jouait mes deck et les siens, et les faisaient s’affronter entre eux. D’ailleurs, pendant les vacances d’octobre 2020 débutent les tournois entre frères. Tous nos decks s’affrontent et sont ensuite classés afin de désigner le gagnant, et ce à chaque vacances scolaires (sauf celles de Noël). À l’époque, nous donnions des noms à nos deck.
En juin 2021 j’obtiens un nouvel ordinateur portable (l’ancien ne fonctionnant plus), et il me permet d’installer dessus le jeu Pokémon Trading Card Game Online (PTCGO), le jeu de cartes officiel de Pokémon, en version dématérialisée. Mais en gros, à quoi ça sert ? Eh bien pouvoir composer des deck et les tester dans le jeu, et si les decks nous plaisent, passer à la caisse pour acheter les cartes. Non bon, PTCGO sert aussi de gestionnaire de cartes, il affiche des statistiques sur nos decks, permet d’avoir plus facilement des cartes que dans la vraie vie, et d’autres fonctionnalités. Quand nous avons commencé Online, nous avions une bonne réserve de cartes à code à rentrer dans le jeu (les cartes incluses dans les produits de cartes Pokémon avec juste un code). Plusieurs codes accumulés au cours des années ont donc enfin servi. C’est par Online que nous avons commencés moi et mon frère à apprendre à jouer. Nous jouions surtout à Online pendant les vacances scolaires, là où nous avions plus de temps. Et mon frère avait de quoi faire, car il était chargé d’atteindre un certain niveau de victoire chaque jour dans le jeu. Au début il devait atteindre chaque jour le nombre de victoire maximum je crois, et puis petit à petit ce niveau a été diminué, de manière à faire du 50/50. Autant dire qu’il n’était pas totalement ravi d’être en vacances. Ce sont peut-être ces corvées qui ont fait que mon frère a fini, petit à petit, à se détourner des cartes Pokémon. Quant à moi, eh bien c’est l’inverse. Je me documente, je me renseigne, je m’améliore, j’apprends, parce que je veux me spécialiser dans ce domaine.
Dans la vie, j’ai 2 grandes passions. Les LEGO et les cartes Pokémon. Vers juin 2021, j’ai connu un nouveau souffle pour les LEGO avec la création de la Mythologie. Un concept personnel, qui réunit une grande partie de mes LEGO uniquement au sein d’un même univers, mêlant intrigues et histoires. Si j’avais ce nouvel élan avec LEGO, je n’avais toujours rien pour les cartes, et je sentais qu’il me fallait quelque chose de nouveau et de porteur pour ces dernières. Et je pense que ça s’est concrétisé avec l’entrée dans un club de cartes Pokémon, en mai 2022, dans ma ville, regroupant d’autres fans de cartes Pokémon, qu’ils soient joueurs ou collectionneurs, autour d’une bonne ambiance et de bonnes ententes. C’est vrai que la première fois que j’y suis allé, il y avait même des biscuits à dispositions. Ce rendez-vous avez lieu tous les samedis de 10h à 12h. Au début, quand on est nouveau et qu’on ne connaît personne, il faut s’intégrer. Alors parfois j’aidais les gérants du club dans des tris de cartes ou ce genre de chose. Je faisais des matchs également contre d’autres joueurs. Et puis petit à petit j’ai fini par devenir un organisateur à part entière, m’occupant des échanges de cartes appartenant au club (et devant donc être contrôlé pour vérifier la bonne qualité des échanges) et participant au bon fonctionnement du club. Je mettais en place la salle, arrivant le premier. Je réalisais aussi des affiches au format digital pour annoncer un tournoi par exemple. Je participais aussi au rangement de la salle. Je donnais mon point de vue sur des idées, ou remontant des problèmes ou des questions. Je réalisais des affiches sur GIMP qui relatent différentes règles du jeu de cartes (trouvés sur Pokécardex), en vue d’être imprimé pour les transmettre aux plus jeunes ou aux intéressés (mais les impressions n’ont jamais été faîtes car je recopiais au mot près les textes de Pokécardex, ce qui en faisait du plagiat). J’essayais d’être utile, car je voulais m’investir. Même si le club a un public plutôt enfant, et que l’esprit n’y est pas compétitif, il m’a quand même donné envie de me perfectionner au maximum, et c’est plus précisément à partir de là que je me suis mis à fond dans le jeu de cartes. C’est dans ces moments que j’ai confectionné un deck qui a enfin battu le meilleur deck de mon frère dans nos compétitions, et qui a vaincu d’autres personnes du club également. Mon nouveau souffle était trouvé. Mes relations au sein de ce club m’ont amené à découvrir une ligue dans une ville voisine. Une plus grosse structure, car il s’agit d’une vraie ligue reconnue par Pokémon, et non informel comme dans notre club. Ce statut de ligue Pokémon qu’a cette ligue leur permet d’organiser des tournois plus importants, officiels, mais également de bénéficier de lots par la société Pokémon. Et c’est en août 2022 que j’ai participé à mon premier vrai tournoi de cartes Pokémon, dans cette ligue donc. Bon, mon classement était minable, la population de cette ville n’est pas celle de ma ville. Dans cette ville voisine, ce sont majoritairement des joueurs adultes visant le compétitif. Et pour cause, certains vont même dans de grands championnats dans le monde. Cette ligue fût une très bonne découverte, notamment pour les tournois d’Avant-Première (AP), qui s’organisent là-bas, étant donné qu’ils ont l’approbation et les apports de Pokémon, pour les réaliser. Une AP est un tournoi où les joueurs bénéficie des cartes d’une nouvelle extension (une nouvelle série) avant la sortie officielle de la série. Le prix est également assez rentable par rapport aux cartes gagnées, d’autant plus que chacun repart avec les mêmes récompenses, peu importe le classement. Ainsi j’essayais, lorsqu’une AP allait bientôt avoir lieu, de faire la communication au sein de mon club, pour y organiser les covoiturages, et expliquer le déroulement des AP aux potentiels intéressés. Pour les 4 AP que j’ai réalisé à là-bas, il fallait qu’un des parents, d’un des enfants intéressés, fasse le trajet, et un autre le parent le retour. Ma mère ne voulait jamais le faire en tout cas. Il faut dire aussi que les AP ont lieu les week-ends, jours de repos donc, et que les trajet aller-retour à jusqu’à cette ville consomme aussi de l’essence.
Annoncé par le groupe Pokémon, PTCGO va disparaître, pour être remplacé par Pokémon Trading Card Game Live (PTCGL). Son successeur, qui prendra sa relève, avec, si on le souhaite, le transfert de nos cartes d’Online vers Live. Pour toutes personnes qui feront le transfert des cartes, il ne sera dès lors plus possible de revenir sur Online. Bé oui, c’est logique, puisque les personnes n’auront plus aucune carte dans Online. Ainsi, j’ai installé PTCGL assez tôt, dès qu’il était disponible ou quelque chose comme ça, en septembre 2022, mais je n’ai pas souhaité faire directement la migration des cartes, mais plutôt jouer aux 2 jeux en parallèles, refusant la migration des cartes qui m’était proposé à chaque fois que je lançais Live. De cette manière, je profite au plus tôt de Live (avec les cartes que me donne Live) et je profite au maximum d’Online (pour bénéficier de son contenu tant que je le pouvais encore). C’était d’ailleurs une bonne chose que je ne fasse pas directement le transfert, car un des organisateurs de mon club de cartes Pokémon (le principal d’ailleurs) ne souhaitait plus jouer à Online, et j’ai donc pu y récupérer toutes ses cartes échangeables (car certaines cartes sont non échangeables) en décembre 2022. C’est une des caractéristiques que ne possède pas Live, les échanges de cartes entre joueurs (bon, à la place dans Live vous pouvez directement créer des cartes avec une des monnaies du jeu). Autant bénéficier un maximum de cette fonction d’échange tant qu’elle est encore disponible donc. Et en mai 2023, peu avant la fermeture définitive d’Online, je transfert mes cartes vers Live, symbolisant l’adieu à Online. Live, lui, bénéficie alors de plein de cartes en plus.
Les choses ont continué d’évoluer, puisque mon club est ensuite lui aussi devenu une ligue à part entière, en plus d’avoir ajouté 30 minutes de plus chaque samedi. Ainsi, ma 5ème avant-première (en octobre 2023), s’est déroulée dans la ligue de ma ville, me détachant un peu de cette dépendance à la ligue de la ville voisine. J’ai également, par la suite, bénéficié de cartes qui n’étaient distribué qu’aux ligues (et c’est plutôt cool). Ma ligue n’est pas qu’un lieu de combats de cartes, d’échanges de cartes ou de gain de cartes, c’est aussi un endroit de lien social, à travers des points communs. Mon métier, faisant que je travaille certains week-ends, diminue forcément mes présences au club, et elles m’obligeront peut-être à devoir me déplacer dans la ligue de la ville voisine pour une future AP, car je ne pourrais peut-être pas être présent dans ma ligue le jour d’une de leur AP. Ce sont les aléas dû à mon travail.
En février 2024, un ancien projet lié aux jeux-vidéo ressort de terre : celui de transférer les Pokémon de Saphir Alpha sur Ultra-Soleil. Eh oui, car Internet sur les 3DS va être coupé, et avant cette étape la Banque Pokémon devient gratuite. L’occasion d’enfin réalisé cet objectif. Mais finalement, il change un petit peu comparé au plan initial. J’avais déjà téléchargé Pokémon HOME auparavant, mais je n’avais pas payer pour la version Premium. Je n’avais donc que les fonctions de base, et je l’avais téléchargé pour Pokémon GO. Sachant que si j’envoyais mes Pokémon sur Ultra-Soleil ils seraient condamnés à tout jamais là-bas car plus d’Internet, j’ai préféré payer pour l’abonnement Premium et envoyer tous mes Pokémon de mes jeux 3DS sur HOME, pour pouvoir les utiliser encore, si je me remettais aux jeux, sur Switch du coup (que j’ai eu en 2022, mais toujours sans avoir joué à un jeu Pokémon). Saphir Alpha et Ultra-Soleil sont donc vidé, mais tous leurs efforts et temps de jeu ont été migrés dans un espace et un but plus grand.
Et en avril 2024, c’est la reprise des jeux Pokémon, avec Légendes Pokémon : Arceus (qui appartenait à mon frère mais qu’il m’a laissé utiliser). À ce niveau-là mes objectifs s’affinent un peu plus. Quand je jouais à Saphir Alpha ou Ultra-Soleil j’avais en tête de compléter les Pokédex. HOME dispose aussi d’un Pokédex, et de fil en aiguille, je me suis mis comme objectif de compléter le Pokémon de HOME (j’avais donc 2 générations à rattraper). En plus de vouloir compléter le Pokédex, je me mets aussi comme but d’avoir tous les Pokémon sous toutes leurs formes et variations de sexe s’il y a. Petit à petit, j’enchaîne sur Écarlate puis Violet, Épée puis Bouclier, jusqu’à rattraper mon retard. Sur ces jeux aussi le Pokédex est achevé.
Concernant la ligue, elle fonctionne très bien, continue de bénéficier des tournois et lots de la part de Pokémon. Au sein de cette ligue je suis une des figures emblématiques, plus particulièrement parce que j’ai les certifications d’organisateur de base et juge JCC de base (certifications officiels acquises sur le site de Pokémon). Je prends par aux grandes décisions et à l’avenir de la ligue, tout en exploitant mes compétences de juge et d’orga, et parfois aussi dans la ligue de la ville voisine, pour ne pas totalement rompre le lien.
Je différencie souvent 2 grands types de profils dans les acheteurs de cartes Pokémon. Il y a les joueurs, dont je faisais partie avant, qui se concentre sur la partie « texte » des cartes, et les collectionneurs, qui se focalise sur la partie « dessin » des cartes. Bon, on peut très bien être les deux. Il y a certaines cartes que j’achète parce que le dessin me plaît, elles sont jolies et elles n’ont pour seul objectif que de figurer à faire beau dans mes classeurs, nullement je ne jouerais avec. Et il y aussi ceux qui achètent pour revendre, car les cartes Pokémon, c’est également un business.
Plusieurs fois j’ai entendu des personnes dirent qu’elles trouvaient que ça avait l’air trop compliqué de jouer aux cartes Pokémon. Parce que oui, c’est un jeu avec plusieurs règles, mais surtout, certaines sont plutôt cachées et il faut vraiment bien se renseigner pour les connaître. Il y a beaucoup de subtilité, mais ça reste faisable. Après c’est comme tout, il faut de la motivation et des efforts.
Un des aspects pour les joueurs est qu’il faille tout le temps renouveler son deck, car de nouvelles cartes sortent encore et toujours, et qu’il faut que notre deck reste « le meilleur » possible, en y ajoutant ainsi de nouvelles cartes qui sortent. Ça nous amène à devoir repenser la stratégie de notre deck, car à chaque extension de nouvelles cartes renforce notre deck, mais de nouvelles, que les adversaires pourront jouer, peuvent nous l’affaiblir également. Enfin, même si je dis « le meilleur », il n’y a pas de meilleur deck, dans le sens où les deck les plus forts ont chacun leurs contres face à d’autre deck, qui ont également leurs contres contre d’autres decks, et ainsi de suite. C’est le match-up, le rapport de force entre deux deck.
De plus, ce TCG (Trading Card Game) reste en partie un jeu de hasard. Les cartes que nous allons piocher au début de la partie peuvent beaucoup influencer la suite du match. Et c’est justement ça ce qui fait un bon deck. Inclure des cartes de manières à ce que ces dernières interagissent entre elles, pour limiter au maximum le hasard. Un bon deck par exemple, même avec une mauvaise main de départ, doit tout de même avoir des cartes de manières à pouvoir établir son plan de jeu. Le joueur ne doit pas se contenter de « J’espère qu’à mon prochain tour je piocherais une carte qui me fera avancer ». Il ne faut pas attendre que le hasard fasse les choses pour nous. Au contraire, il faut créer le maximum d’interaction entre les cartes, créer une symbiose entre elles, pour mettre en place notre stratégie, et également entraver celle de l’adversaire. Parce que nous ne sommes pas tout seul à jouer, il y a aussi un adversaire en face de nous, que nous devons déstabiliser.
Bon après je dis tout ça mais je ne suis qu’un piètre joueur, mais l’important, comme dans tout jeu de cartes, et de s’amuser. Et c’est également dans la défaite, que nous progressons. L’expérience vient à force de recherches, de discussions, de mises en pratique, d’analyse de nos matchs passés pour y voir nos erreurs, d’entraînements, d’acceptation de la défaite, et c’est déjà pas mal.
Moi, ma voix, je l’ai trouvé dans le rôle d’orga et juge officiel. Je n’ai jamais été très bon en jeu, je finis toujours dans les derniers lors de tournois officiels. Mais j’ai plus d’aisance et d’attrait pour la théorie et un rôle plus « honorable ».
Ça me plait beaucoup, que d’avoir l’autorité finale sur les joueurs et avoir cet aspect de connaisseur du jeu de cartes, avec ses nombreuses règles d’interactions entre des cartes, parfois un peu flous. Après le travail de juge ne consiste pas seulement à régler des désaccords de règle de jeu entre des joueurs. Il faut aussi, parfois, savoir gérer les tournois, faire des deckcheck (vérifier l’éligibilité des cartes du deck d’un joueur, leur authenticité et l’état, ainsi que ceux des protèges-cartes), appliquer les sanctions si nécessaire, et surtout, savoir bien parler anglais (si vous envisagez des tournois plus importants).
Récemment ma ligue va se transformer d’un point de vue juridique, puisqu’elle va devenir une association. La ligue ne sera alors plus qu’une branche parmi d’autres branches regroupant d’autres JCC. C’est une nouvelle aventure qui débutera pour ma ligue, ainsi que pour nos habitués, et on l’espère pour le meilleur. Personnellement je continue les fonctions d’orga et juge, et j’ai participé en mars dernier à une conférence pour les professeur Pokémon (les organisateurs et juges) à Bordeaux qui m’a été très formateur (un article est disponible sur le site). Concernant le jeu vidéo, je continue a essayé de capturer tous les Pokémon sous toutes leurs formes, sachant que je ne cherche pas à tous les avoirs avec leur apparence chromatique.
Vous l’aurez compris, la licence Pokémon a beaucoup d’importance pour moi, rien que par le lien social qu’elle m’apporte et l’estime que j’ai vis-à-vis de moi dans les fonctions de juge et d’orga. Sans Pokémon, je n’aurais pas fait ce voyage à Bordeaux pour la conférence, qui en plus des savoirs liés à la licence, ma pousser à me dépasser au niveau de l’autonomie et du courage pour y aller tout seul. Sans Pokémon, je n’aurais pas ces rendez-vous hebdomadaires, pour la plupart, où je retrouve d’autres personnes partageant la même passion, parfois différemment, facilitant la communication avec d’autres humains. Mais il faut aussi avouer que sans Pokémon, j’aurais économisé beaucoup d’argent.
11/04/2025